Vous pensiez qu'on s'était arreté en mars avec les mixtapes?! Et bien non, on a remis le couvert avec l'ami Peter Parker pour vous concocter une petite bombinette de mixtape. Calibrée pour ce début d'été, cette douce mélopée saura ravir les oreilles les plus acérées. Tantôt calme, tantôt agitée on a ici donné dans l'éclectisme pour satisfaire la plèbe. Mais cette mixtape ne pourrait s'apprécier pleinement sans la petite histoire qui va avec, ainsi continuez à lire juste là dessous, prenez votre temps et laissez vous prendre par la main...
Les voix, des bruits, les sons abrutissants, s'éloignaient l'espace d'un instant et je retombais dans les bras de Morphée (0:05). A présent complètement endormi je sentais mon corps s'élever lentement (0:50) vers des cieux plus accueillants. La sensation était agréable, la perte de contrôle également. L'impression de vivre un remake d'Enter The Void; la conscience saine au pays des rêves. Soudain toute perception de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas disparait; il est temps de sombrer complètement dans un monde de coton et de miel (4:35). Alors que la barque voguait à travers les fontaines de chocolat et autres guimauves fondantes, mes pensées allant d'une fantaisie à une autre, une luxuriante forêt apparait soudainement (8:24). Embrassant cet empilement de verdure, je me retrouvais à danser sur de la musique tribale dans un univers lointain. Toujours cette impression que le rêve pourrait s'achever à tout instant rendant le moment présent plus intense encore...
Je me réveillais en sursaut en pensant à elle (12:32), le réveil affichait 06:32. Déjà les effluves de la ville me remontaient par le nez... Dans quelle ville étions nous d'ailleurs? Détroit ou Chicago cela n'avait pas d'importance. Seul comptait ce rythme ininterrompu de l'industrie. Froide et glaciale. Imperturbable (14:45). Continuer toujours tout droit alors que les sirènes du macadam te retiennent. L'atmosphère devenait oppressante, il fallait absolument retrouver la fraicheur de ce rêve. Mais avant d'embrasser ce changement de cap il fallait trimer encore un peu (16:25). Travailler pour quitter cette noirceur faite de ciment et d'acier. Là-Bas C'est Naturel comme disait Gainsbourg; c'était peut être ça l'idée, je ne sais plus trop. Changer d'air, sortir de sa zone de confort, casser ses habitudes, tuer la routine. Il fallait pouvoir se gâcher pour se réinventer. Ainsi commença le voyage (18:35).
“Nothing behind me, everything ahead of me, as is ever so on the road.”
- Jack Kerouac
Sur la route je ne doutais plus, alors que les heures et les jours se suivaient, une sorte de plate béatitude s'installait alors que j'avalais les kilomètres (20:15). L'idée était toujours là: il fallait à tout prix retrouver cette plénitude du rêve. Cependant en l'absence de plan concret, serait-ce possible? La répétition et l'ennui me faisait douter (22:00); était-ce le bon choix? Alors que l'espoir disparaissait, elle apparût (22:55).
Semblant infinie, dès que je la vis je compris tout à coup que j'avais atteint mon but. La fin du voyage. Majestueuse; les vagues semblaient lui courir après mais elle résistait. De couleur d'or elle restait là; imperturbable. J'étais comme fasciné par ce décor. J'étais en tête à tête avec elle. Il n'y avait qu'elle et moi (31:00). Le calme.
Alors que le jour se levait lentement je commençais à réaliser (34:14). Le soleil caressait de ses ardeurs matinales ma peau. Après l'agitation de la veille, cette folle décision semblait déjà loin. Peu importe les motivations qui m'avait menées ici. Une seule chose était certaine: le voyage ne faisait que commencer.
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